Suite à la mort de Barbiche dehors, sur un banc du jardin du Mail, nous avions écrit à monsieur le maire et au préfet pour les alerter sur la situation des SDF angevins. Ceux-ci n’ont pas jugé bon de nous répondre, selon l’habituelle absence de courtoisie qui est la leur à notre égard.
C’est pourquoi, avec des SDF de notre ville décidés à être traités autrement que comme des parias dans leur propre pays, nous lançons une pétition pour demander au maire et au préfet de tout mettre en oeuvre afin de s’occuper enfin des angevins les plus démunis.
Il existe à Angers des milliers de logements vides, la préfecture finance des dizaines et des dizaines de places d’hôtel au profit des mineurs clandestins, la municipalité subventionne par dizaines de milliers d’euros différentes associations d’extrême-gauche ou qui aident les clandestins… A Angers, plusieurs squats bénéficient ainsi de la bienveillance des institutions, logeant grâce à cela des clandestins et des militants gauchistes, mais JAMAIS des SDF français. Pourtant, ils sont des centaines en Anjou à souffrir de la faim, du froid, et de la solitude, abandonnés de leur propre patrie et de ceux qui sont censés les représenter.
Face à cela nous réclamons une assistance matérielle, alimentaire et psychologique pour ces angevins les plus démunis. Parce qu’il en va de notre honneur de ne plus en laisser mourir sur des bancs pendant que des pseudos réfugiés mènent la doce vita dans des hôtels. Parce que la solidarité nationale est plus qu’une question d’honneur : elle est un impératif moral lorsque certains de nos compatriotes crèvent la gueule ouverte dans la rue !