Dans cette fresque d’un proche avenir, Saint-Jall lance un appel aux destins particuliers qui ont déserté notre époque, refusant d’être le triste contemplateur d’une ère de décadence.
La Compagnie de la Grande Ourse est un roman jeunesse édité en avril 2000 et écrit par Erik Saint-Jall, romancier plus connu sous son vrai nom pour de nombreuses séries littéraires dans le genre du fantastique et de la science-fiction.
Dans ce récit, 7 jeunes hommes et femmes ont décidé de se lever afin de changer le destin de leur monde, dévasté par une société décadente. En effet, celle-ci a donné les lois d’une terre aux mains des marchands et des plus égoïstes, écrasant les vieilles traditions du pays en emportant dans son sillage la vertu d’un peuple qui se morfond dans la médiocrité.
Ils sont Sept. Comme les Sept Cavaliers de Raspail. Et comme eux, ils sont en quête: en quête de renouveau. Ils ont laissé leurs familles et leurs confort citadin pour partir à pied, le sac au dos et une volonté de fer en eux, afin d’agir, de faire quelque chose: de « tenter un truc ».
Au fil du récit, on va voir se lever derrière leur passage toute une jeunesse enfin entraînée vers une destinée qu’ils attendent depuis trop longtemps. Des milliers se lèveront ainsi, appelés par la beauté des chants, par le claquement des bannières en tête d’un gigantesque cortège , qu’on ne peut plus arrêter.
Ils sont devenus le fer de lance de toute un peuple qui entend bien faire table rase de toute la dégénérescence qui a eu la main sur leurs vie, dont ils ont reprit le contrôle. La capitale du « Grand Pays » sera leur arrivée.
La fin est tragique, mais nécessaire. Malgré l’écrasement, nous savons que l’élan est resté, que la flamme de la révolte brûle en eux et que temps que l’espoir sera présent, que des Hommes et des Femmes sauront faire trembler les plus puissants, même un court instant, le réveil viendra !
Nous ne luttons pas pour que le peuple devienne heureux. Nous luttons pour lui imposer une destinée.
Ernst Von Salomon