C’est sans grande surprise que nous avons pris connaissance des appels à la dissolution de mesdames Silvia Camara-Tombini et Claire Schweitzer ainsi que de messieurs Aurégan, Laveau et Orphelin.
Que monsieur Orphelin tente de faire oublier son passé macroniste en jouant le Berrurier Noir ne nous surprend guère. Que les autres essayent d’exister politiquement sur notre dos, à défaut d’améliorer le quotidien des angevins après des années de mandat non plus.
Mais où étaient ces courageux pacifistes lorsque l’Alvarium était attaqué, dégradé ? Pourquoi se sont-ils tus lorsqu’à deux reprises on a tenté d’incendier notre local, ou lorsque des domiciles de militants ou de parents de militants (voire des cimetières) ont été la cible d’attaques ? S’ils veulent vraiment la paix et la non violence, pourquoi refusent-ils de débattre ? Pourquoi vont-ils aux manifestations antifascistes dont la majorité dégénèrent en émeute, en appel aux meurtres des “flics et des fachos”, en incendie ou dégradation de boutiques, en saccage du centre-ville ? Si le RAAF n’a rien à se reprocher, pourquoi cet anonymat et ce refus du dialogue ? Pourquoi cette obsession du terrorisme et des dénonciations calomnieuses ?
En préférant la stigmatisation au débat d’idées, ces élus poussent un certain nombre d’écervelés à nous attaquer et à nous harceler, nous obligeant à une surveillance permanente et à l’autodéfense excédée qui en résulte. La majorité silencieuse voit bien tout cela…
On ne dissout pas une communauté, à moins d’en supprimer les membres et de détruire ses locaux. On ne dissout pas non plus des opinions. Nous existons et nous comptons continuer notre combat social, culturel et politique ; monsieur Darmanin lui-même ne peut rien contre cela.
Mesdames et messieurs les élus ; et si au lieu des postures, vous acceptiez enfin le débat ?